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Un feu se déclare vers 5h30 dans une scierie de 5 000 m² soumise à autorisation et se propage au stock de bois extérieur de 20 000 m³ s’étendant sur 5 ha. Une centaine de pompiers intervient avec une dizaine de lances. Ils rencontrent des problèmes d’alimentation en eau et établissent 4 lignes dans l’ISERE située à 700 m. Le trafic ferroviaire proche est interrompu durant une courte durée. Un élu se rend sur place.

Les secours maîtrisent l’incendie vers 9h30 ; 2 pompiers sont blessés durant l’intervention, ainsi que le directeur de l’établissement. Les secours déblaient les lieux, éteignent les foyers résiduels et allègent leur dispositif vers minuit. Le 16/10, l’exploitant brasse plusieurs tas de sciures se consumant toujours. Le 17/10, les pompiers constatent une légère reprise de feu sur un tas de sciure de 150 m³, l’exploitant l’étale avec une tractopelle et les secours l’éteignent avec 2 lances. Le 20/10, plus aucun point chaud n’est détecté et les rondes de surveillance sont arrêtées.

Le bâtiment de 5 000 m² est détruit, la toiture est effondrée et 5 000 m³ de bois sont brûlés. Le coût des dégâts causé par l’incendie se chiffre en million d’euros. L’inspection des installations classées demande à l’exploitant de mettre en place une surveillance permettant d’analyser l’impact des produits brûlés sur la qualité des eaux superficielles et souterraines ainsi que sur les végétaux, exposés sous le panache des fumées, en orientant la recherche sur les dioxines et les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques).