Dans une centrale électrique, le transfert de fioul domestique du bac primaire (2450 m³) vers les réservoirs journaliers (2 bacs de 250 m³), lancé vers 16 h, ne s’arrête pas automatiquement après que le niveau haut soit atteint. Vers 23 h, le gardien constate lors de sa ronde le débordement accidentel de fioul dans la rétention associée aux réservoirs journaliers. Le transfert est immédiatement interrompu. La rétention concernée n’étant pas parfaitement étanche, du fioul suinte en plusieurs endroits, polluant le sol. Près de 22 m³ de fioul ont débordé. L’exploitant estime la perte d’exploitation à 25 000 euros.

Un opérateur avait forcé la marche de transfert du fioul en inhibant les niveaux haut et très haut des bacs journaliers. L’inspection des installations classées constate par ailleurs l’absence de consigne pour le transfert du combustible, l’absence d’avertisseur sonore en cas de dépassement des niveaux haut et très haut et l’absence de réaction du personnel au niveau des systèmes de supervision à l’apparition d’alarmes sur le site et les sites déportés. Suite à cet accident, l’exploitant met en place une alarme sonore, rédige des consignes relatives au transfert du combustible, révise le plan d’opération interne de l’établissement et requalifie l’instrumentation et les chaînes d’alarme.