Une fuite de gaz et de pétrole brut se produit au niveau d’un puits de forage d’une plate-forme pétrolière à 3 000 m de profondeur. Les 69 employés de la plate-forme, située à 250 km des côtes australiennes, sont évacués.

Le pétrole se répand en mer de TIMOR à un débit estimé entre 60 et 70 m3 par jour. La nappe d’hydrocarbures s’étend à la mi-septembre sur 130 km de longueur et 46 km de largeur. Les secours déversent des dispersants chimiques par avion pour limiter l’impact de la pollution sur les écosystèmes et éviter une marée noire sur les côtes australiennes. Une zone d’exclusion de 37 km est établie autour de la plate-forme. Selon les associations environnementales, la zone concernée par la dérive des nappes est l’une des plus importantes régions de migration pour des animaux marins (dauphins, tortues, baleines,…). L’exploitant engage le creusement d’un tunnel à 2 600 m de profondeur à partir d’une plate-forme de forage mobile pour colmater la fuite de pétrole par injection de boues. Le 2 novembre, la fuite est colmatée après injection de 800m3 de boues dans le puits.

La quantité de pétrole répandue en mer est évaluée entre 4 000 et 5 000 tonnes et le coût des opérations de nettoyage est estimé à plusieurs millions de dollars.