Lors d’un test d’étanchéité réalisé sur une tuyauterie reliant un laboratoire et une station de traitement d’une usine de transformation d’uranium, une défaillance est détectée sur un clapet de fermeture permettant de d’isoler la tuyauterie d’une ancienne canalisation provenant de l’atelier de maintenance et dont l’inspection immédiate a montré qu’elle était rompue dans une galerie technique située en sous-sol.

Le laboratoire transfert une fois par semaine 2 m³ d’effluents liquides (rinçage des pipettes et des éprouvettes) très faiblement concentrés en uranium (2 mg/l) et en fluor. Les conséquences potentielles du défaut d’étanchéité, dans l’hypothèse ou la totalité des effluents transférés s’écoulerait par cette fuite, correspondent au transfert annuel dans le sol de 260 g d’uranium. L’exploitant informe l’inspection des installations nucléaires et des installations classées et la presse. Les services de l’état se rendent sur place le 21/08 et demandent un suivi de la nappe phréatique et des sols à proximité de la fuite ; une étude est réalisée pour dater le début de la fuite et analyser les canalisations. L’installation incriminée est à mise l’arrêt et soumise à la réalisation de contrôles approfondis.