Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine chimique, une fuite de naphta provoque un incendie à 18h55 lors de l’allumage du four B3 d’un vapocraqueur. Le POI est déclenché et les secours internes maîtrisent les flammes en 5 min avec 2 lances à eau et un canon. L’exploitant informe la préfecture, l’inspection des installations classées et les élus des communes voisines. Les pompiers interviennent vers 19h15 ; 2 ouvriers sont brûlés et sont transportés à l’hopital. Le POI est levé à 19h50.

Les fours B2 et B3 sont fortement endommagés par l’incendie. La quantité de naptha brulé est estimée entre 150 et 500 kg.

Lors de l’accident, le four B3 est en phase de redémarrage après un arrêt pour maintenance. En effet, une radiographie sur une tuyauterie (diam 80 mm) d’alimentation avait révèlé la présence de 3 écrous dans la tuyauterie. L’exploitant décide alors d’enlever ces derniers. L’opération consiste à tronçonner la tuyauterie, enlever les écrous, ressouder la tuyauterie et de procéder à une épreuve d’étanchéité à la vapeur, avant d’autoriser le redémarrage du four.

L’enquête réalisée par l’exploitant après l’accident fait apparaitre qu’une bride (vraisemblablement à l’origine de la fuite de naphta) située sur cette tuyauterie non loin des travaux réalisés ne comporte pas de joint et seulement 2 boulons au lieu de 4. En outre l’épreuve d’étanchéité, qui aurait permis de constater une fuite, n’a pas été réalisée correctement car le tronçon où se trouve cette bride était isolé par des vannes fermées lors de l’épreuve.