Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 8h30, un feu se déclare dans une unité d’alkylation à l’acide fluorhydrique d’une raffinerie alors que 2 ouvriers effectuent une intervention sur une vanne de l’unité. Les secours internes mettent en action des canons à eau afin d’éviter la progression de l’incendie et réduire les effets d’éventuelles fuites d’acide fluorhydrique.

Un ouvrier, brûlé à 60 %, est héliporté à l’hôpital pour grands brûlés : il sera amputé d’un bras 10 jours plus tard. Le second employé est hospitalisé, incommodé après avoir inhalé des fumées.

L’unité d’alkylation est arrêtée mais les activités des unités adjacentes, non touchées, se poursuivent.

L’incendie dégage une abondante fumée et des mesures d’acide fluorhydrique dans l’air réalisées vers 12 h près de l’enceinte de l’usine dans une zone non résidentielle, donnent des concentrations de 5 ppm. Des plaintes de riverains faisant état de symptômes d’irritation des yeux et de la gorge sont enregistrées même si un dispositif de surveillance installé à partir du 20/07 par les services de l’environnement et de la santé n’indique aucune concentration significative d’acide dans l’air.

Les secours maîtrisent le feu le 20/07.

Une enquête est effectuée pour déterminer l’origine de l’incendie mais l’hypothèse d’une fuite sur une canalisation de butane formant un nuage de vapeur embrasé par un appareil de chauffage voisin est avancée par les autorités qui évoquent également le report de certaines opérations de maintenance liées à de mauvaises conditions économiques conjoncturelles.