Pollution
Humain
Environnement
Economique

Alerté par le déclenchement d’un dispositif de sécurité, le conducteur d’un train de fret composé de 20 citernes d’éther ethyl butylique (ETBE, ONU 1179), soit 1 200 t de liquide inflammable, arrête le convoi vers 15h40 sur une voie de délestage de la gare près du centre ville. Les secours réalisent une première reconnaissance qui ne permet pas de détecter de fuite de produit sur les wagons-citernes. Toutefois une odeur persistante impose la mise en sécurité du secteur : un périmètre de 300 m est établi, impliquant l’évacuation de 600 à 800 personnes et leur prise en charge par la municipalité ; la circulation est coupée dans les deux sens sur les routes N102 et N86 pendant 3 h. Le centre ville de la commune étant engorgé à cette heure, il faut plus d’1 h pour évacuer l’ensemble des véhicules. D’après la presse, la prise en charge des riverains évacués se déroule sans problème.

Vers 18h30, les techniciens du réseau ferroviaire coupent l’alimentation électrique des caténaires pour que les pompiers inspectent de nouveau le convoi, en partie haute des citernes et au niveau des vannes de piquage. Une lance à eau est installée en protection. La cellule chimique repère la fuite au niveau d’une vanne (5 l /h) et la colmate vers 21h15. La réparation est testée pendant 20 min puis la circulation dans la ville est rétablie progressivement et les habitants rejoignent leurs logements à partir de 21h30. Le convoi sera évacué par les services ferroviaires.

Lors du contrôle de la citerne avant le départ du convoi, le chargeur et la société ferroviaire n’avaient pas détecté de fuite. Le chargeur modifie sa procédure de contrôle pour intégrer la vérification de la validité des visites périodiques et met en place une caméra supplémentaire.