Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une fuite importante d’acide chlorhydrique dilué à 34 % se produit vers 6h15 en partie basse de la citerne de 20 000 l, non compartimentée, d’un semi-remorque stationné sur une aire de repos de l’autoroute A7. Le produit corrosif se déverse au sol, à un débit de 7 l/min, par un orifice de 1 cm de diamètre au niveau d’une soudure sur la vanne de fond. Une flaque de 50 m de long sur 2 à 3 m de large se forme puis s’écoule dans le réseau pluvial. Les secours établissent un périmètre de sécurité de 100 m, ferment l’aire de repos et évacuent des ouvriers agricoles travaillant dans le champ voisin. Ils endiguent le produit avec des bâches de rétention, de l’absorbant et du sable. La pollution se limite à l’aire de repos.

La cellule chimique, équipée de tenues protectrices, constate vers 7h45 que la fuite est difficilement isolable ; celle-ci est colmatée partiellement avec un « pansement » à base de téflon mais la structure fragilisée de la citerne ne permet pas un colmatage total. L’inspection des installations classées est avisée vers 8 h. Les secours prévoient un risque de pollution du réseau pluvial et des zones voisines du fait d’un fort vent.

A partir de 8h45, la cuve mobile est dépotée par gravité, puis à l’aide d’une pompe, dans une citerne acheminée par le transporteur. Les mesures effectuées en périphérie ne montrent aucun danger. Vers 9h40, le débit de la fuite augmente à 7 l/min et il est impossible de la colmater. Le dépotage s’achève vers 11h30. Les secours stockent l’absorbant souillé dans une benne, rincent la citerne vide puis nettoient la chaussée vers 14 h ; 400 l d’acide se sont déversés. Le poids lourd est évacué en milieu d’après-midi. L’aire de repos est réouverte en début de soirée.