Une projection d’acide sulfurique à 96 % blesse un chauffeur livrant une station de traitement des eaux vers 11 h. Les employés de la station ont l’habitude de laisser les chauffeurs dépoter car ces derniers ont à priori plus d’expérience dans la manipulation des produits chimiques. Le chauffeur qui n’a que 5 mois d’ancienneté sur le poste, a des lunettes de sécurité, un casque à visière et une combinaison anti-acide ; mais cette dernière le gênant, il la déplace jusqu’à ce qu’elle ne lui couvre plus complètement le cou. Un opérateur de la station est également présent et équipé sur les lieux, mais il ne participe pas au dépotage.

Affirmant ultérieurement appréhender les dépotages de produits, le chauffeur commet une faute d’inattention et une erreur de manipulation en ouvrant la vanne du conteneur GRV du client avant de raccorder sa citerne ; un jet d’acide en sortie de canalisation le brûle au bas du visage et au cou. La victime douchée par l’exploitant, s’applique ensuite une crème apaisante avant d’être évacuée par les pompiers. La police effectue une enquête. Le responsable logistique du site prend en charge la fin du dépotage.

Le transporteur sensibilise à nouveau le chauffeur sur les consignes de dépotage chez les clients et lui propose une nouvelle formation à ce sujet. Une réunion des chauffeur-livreurs sur les accidents est prévue.