Pollution
Humain
Environnement
Economique

Sur un établissement pyrotechnique, des chandelles d’artifices déflagrent lors de leur destruction. Les chandelles à détruire font 30 mm et se composent de 8 marrons d’air à effet sonore.

Le mode opératoire de destruction précise que les articles sont détruits dans une buse en béton (1 m de diamètre, 80 cm haut) enterrée verticalement jusqu’à 10 cm du bord supérieur. Les chandelles sont placées verticalement dans la buse ; elles occupent presque tout l’espace disponible. Elles sont méchées individuellement pour un allumage simultané de l’ensemble. Des destructions antérieures ont permis de détruire 22 puis 80 chandelles de ce type. Le jour de l’accident 360 chandelles se trouvent dans la buse. Après allumage, 4 ou 5 salves partent, suivies de la déflagration de l’ensemble, par fonctionnement par influence des marrons d’air probablement dû au confinement créé dans la buse. La quantité de matière ayant déflagré est estimée à 25 kg, soit la moitié de la charge initiale.

L’accident ne fait pas de blessé. La buse est détruite, laissant place à un cratère de 1 m de profondeur par 1,5 m de diamètre. Des morceaux de béton sont projetés dans toutes les directions, y compris à l’extérieur du terrain.

L’exploitant limitera les quantités de chandelles à détruire simultanément à 100 chandelles de 30 mm ou 50 de 45 mm ou 50 de 65 mm par opération. Les chandelles sonores seront enterrées directement dans du sable ou de la terre exempte de matériaux pouvant générer des projections dangereuses.