Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un poids lourd transportant 27 m³ de gazole se renverse sur le côté, au niveau d’un rond point, à 8h30. Voyant de la fumée dans la cabine du camion, un témoin utilise un extincteur ; le conducteur est légèrement blessé, il n’est pas hospitalisé mais a un arrêt de travail de 7 jours. Un des compartiments de 6 000 l, à l’avant de la citerne, présente 2 gros points de fuite : le carburant s’écoule à un débit de 100 l/min jusqu’à 300 m en aval de l’accident rendant la chaussée très glissante. Des fontaines et un ruisseau sont menacés. Les pompiers établissent un périmètre de sécurité et limitent l’écoulement à l’aval de la fuite par un barrage de sable et de graves. La cellule de dépollution récupère 3 000 l de carburant. Une lance à mousse est prête, en attente. La circulation est interrompue sur la route départementale, dans les 2 sens, pendant 20 h. La fuite est stoppée 2 h après l’accident, il n’y a pas de risque pour les milieux aquatiques. La citerne accidentée est dépotée pendant 4 h dans une autre citerne mise à disposition par un transporteur à 12h30. Les services publics curent les fossés et une société privée prend en charge les terres polluées. Une autre entreprise assure le relevage du camion pendant 4 h. Le lendemain, les pompiers creusent un puisard pour faciliter la récupération du gazole. Le transporteur estime la perte de fioul à 3 400 l ; les dommages sont estimés à plus de 50 000 euros. Le conducteur roulait trop rapidement à l’approche d’un rond point, 65 km/h selon l’analyse du disque du chronotachygraphe, et la citerne était mal chargée : le compartiment au niveau de l’essieu arrière était vide.