Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 4 h dans un bâtiment isolé de 400 m² d’une entreprise de traitement de surface. Situé à 500 m de l’établissement principal, ce bâtiment abrite une partie bureau, un atelier de maintenance, des cuves vides en polypropylène d’une ancienne station d’épuration, une chaîne de traitement également vide composée de plusieurs cuves en polyester, un stock de bouchons en caoutchouc et des bouteilles d’acétylène ; aucun produit chimique n’est stocké. La circulation sur la RD 1083 est interrompue. Les pompiers circonscrivent l’incendie vers 6h30 avec 5 lances à débit variable (1 x 1 000 l/min + 4 x 500 l/min) et les eaux d’extinction sont dirigées vers un lagunage. Les foyers résiduels sont éteints dans la matinée et des rondes de surveillance sont effectuées dans la journée ; le bâtiment est détruit. Selon la police de l’eau, aucun impact sur le ruisseau voisin (“LE VIEUX JONC”) n’est constaté. L’inspection des installations classées demande à l’exploitant des analyses de sols dans la zone de retombée des fumées : polychlorobiphényles (PCB-DL, PCBi), dioxines et furannes (PCDD, PCDF) ; les résultats se révèlent négatifs. Une enquête est effectuée pour déterminer l’origine du sinistre.