Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine pharmaceutique, un disque de rupture d’un circuit fermé d’eau glycolée se rompt provoquant un rejet de produit.

A la suite des incidents de 2008, des travaux sont effectués en fin d’année sur le réseau thermofluide. L’échangeur permettant de produire du thermofluide à partir de monofluide est démonté car fuyard. Pour poursuivre la production, le réseau thermofluide est remplacé par une alimentation directe en monofluide ; l’échangeur est by-passé. De plus, à la suite des problèmes de fiabilité des pompes thermofluides, le vase d’expansion de 250 l est remplacé par un de 2 500 l protégé par un disque de rupture taré à 4 bar.

Lors du redémarrage des installations en début d’année suivante, une pression anormalement basse est notée sur le vase d’expansion thermofluide dans la nuit. La fuite à l’origine du problème est localisée en 30 min ; tous les modules du réseau thermofluide sont arrêtés. Le disque de rupture s’est rompu à 3,6 bar, conduisant à un écoulement en toiture : 10 à 15 m³ d’eau glycolée (40 % de monoéthylène glycol) sont rejetés dans le bassin de rétention via le réseau d’eau pluviale. Après analyse, 70 m³ sont transférés vers la station d’épuration de l’usine. Le vase d’expansion est équipé d’un PSH ( Pressure Safety High/ niveau haut de pression) qui n’a pas déclenché car le disque de rupture a lâché à une pression inférieure à 4 bar.

Cet incident combiné à un autre du même type la veille (ARIA 36102) est à l’origine d’une pollution du RHIN (ARIA 35773).

L’exploitant remplace provisoirement le disque de rupture par une “queue de poêle” et relie la sortie de la ligne du disque de rupture au ballon de collecte thermofluide. Le disque de rupture est remplacé et taré à 5 bar. L’exploitant met en place une ronde sur le toit pour détecter plus rapidement ce type d’incident.