Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors de sa ronde de surveillance dans un dépôt pétrolier par temps d’orage, un employé reçoit une décharge électrique. Un examen médical révèle une trace au niveau de la main droite accompagnée de douleurs au niveau de la poitrine et d’un engourdissement du bras droit.

Plusieurs hypothèses sont envisagées pour expliquer les symptômes : foudre, défaut électrique sur le dépôt, malaise d’origine cardiaque…

Les mesures immédiates mises en place sont : l’interdiction d’accès de la zone d’incident pour le reste de la nuit, la déconnexion des prises de courant situées à proximité qui sont disjonctées, la télésurveillance du site par la société de gardiennage. Le lendemain, les motorisations incendie du manifold sont testées en pilotage à distance et ne révèlent aucune anomalie.

Un choc électrique indirect lié à la proximité d’un épisode orageux est la thèse privilégiée. Cette hypothèse est confirmée par des relevés d’impacts de foudre à moins de 4 km au moment des faits, ainsi que le basculement sur réseau ondulé d’une installation voisine. Ce choc peut avoir été favorisé par le parapluie et avoir plusieurs origines : transmission d’un potentiel électrique par la voie ferrée proche, “électrisation” de l’air ambiant.

Après cet incident, l’exploitant prend un certain nombre de mesures dont l’interdiction de circuler en cas d’orage, valable pour toutes les personnes présentes sur le site (personnel, employés extérieurs, visiteurs). L’indication de situation orageuse est donnée par l’alarme du détecteur foudre et confirmée par un constat visuel. L’utilisation de parapluie sur le site est également interdite.