Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 10 h, lors d’une ronde de surveillance dans une usine d’équipements pour l’aéronautique, une fuite d’hydrocarbures est constatée. Les employés recherchent l’origine de la fuite et découvrent vers 11h30 du kérosène dans le puits de relevage des eaux de nappe. Ils arrêtent l’alimentation électrique de la pompe de relevage et pompent 300 l d’hydrocarbures en suspension. Ces eaux pompées sont orientées vers une rétention d’une capacité de 22 m³ puis, après contrôle visuel, rejetées vers les séparateurs d’hydrocarbures du site. Après inspection, aucune trace d’hydrocarbure n’est constatée dans la rivière qui traverse la société en sous-sol.

A 13h30, des maçons dégagent des canalisations suspectées d’être à l’origine de la pollution mais les terres évacuées ne présentent pas de traces de kérosène. Le lendemain, l’exploitant pompe 50 l supplémentaires dans le puits et poursuit les recherches sur l’origine de la fuite, en stockant les terres extraites dans des bennes. Il demande en parallèle des analyses sur le piézomètre aval. Deux jours après la découverte de la pollution, les employés réalisent des essais en pression sur plusieurs canalisations, sans découvrir de fuite. Ils remplissent d’eau une rétention contenant les installations de refroidissement. Le lendemain, la rétention est retrouvée vidée de son eau et un fendard dû à un mouvement de terrain est constaté. L’exploitant décide d’extraire les terres situées entre la rétention et le puits de relevage.
La présence d’hydrocarbure dans cette rétention pourrait être lié à une erreur humaine. Il s’agirait d’une vanne de purge sur les installations de refroidissement mal fermée.
L’exploitant répare la rétention et évacue les terres polluées. Il s’engage à mettre en place un système de détection de présence d’hydrocarbures avec asservissement du relevage dans la rétention, à installer un système de récupération des fuites au niveau du sous-sol, à intégrer ce phénomène dans son étude de risques et à sensibiliser ses employés.