Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de compotes et confitures, pour faciliter l’accès des électriciens au local de la station d’épuration où ils font des travaux, le responsable de la station déplace, à l’aide d’un chariot élévateur, un conteneur de 1 000 l d’acide phosphorique, habituellement stocké sur rétention dans ce local. Lors de sa manutention, vers 16h50, le conteneur, qui n’est pas totalement plein, se renverse par effet de ballant et s’ouvre, laissant s’écouler l’acide phosphorique. Le responsable relève le conteneur à l’aide du chariot élévateur permettant d’arrêter l’écoulement : 300 l d’acide s’écoulent sur le sol étanche du local de la station de traitement des eaux puis rejoignent le LOYRE via le réseau d’eau pluviale. Le sol revêtu d’un enrobé bitumineux, rendu glissant par l’acide, est nettoyé à l’eau. L’inspection des installations classées, un élu, la gendarmerie et l’organisme de surveillance des milieux aquatiques se rendent sur place.

Une faible mortalité de petits poissons est observée dans les premiers mètres du ruisseau en aval de l’exutoire du réseau pluvial. L’acide phosphorique étant miscible à l’eau, la pose de barrage flottant n’est pas envisagée. Les secours mesurent un pH proche de 7 dans le ruisseau en aval du point de rejet, l’acide s’étant rapidement dilué. Il n’y a pas de captage d’eau en aval du site.

L’exploitant prévoit d’améliorer la configuration du site pour qu’un déversement sur l’aire située devant la station d’épuration reste confiné dans l’entreprise.