Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de fabrication de produits amylacés, un opérateur constate un départ de feu vers 5h25 dans la cuve de 30 m³ de floculant liquide de l’atelier de décantation des boues biologiques de la station d’épuration. La cuve s’éventre et le produit, épais, s’écoule à l’intérieur et en dehors de la rétention en béton. Les pompiers maîtrisent le sinistre en 15 min puis refroidissent le réservoir à l’aide de lances à eau pendant 1 h. Les secours contiennent le produit sur le site. Les gendarmes se rendent sur les lieux et les secours quittent le site vers 7h30. Aucun impact sur l’environnement ou les personnes n’est détecté.

L’échauffement d’une des 3 résistances de chauffage de la cuve, dont la consigne de chauffage est de 37 °C, est à l’origine de l’incendie. Celle-ci étant calcinée, il n’a pas été possible de déterminer la cause de ce dysfonctionnement. D’après l’exploitant, un court-circuit se serait produit lors de la montée en température des résistances et aurait enflammé la mousse polyuréthane isolant les parois de la cuve, ceci n’ayant pu être démontré.

Par la suite, la cuve incriminée n’est pas remplacée : l’exploitant modifie la matière première entrant dans son process de fabrication, remplaçant la pomme de terre par le pois. Cette modification permet de réduire la charge de la station d’épuration et donc de diminuer la consommation de floculant. Seule persiste une cuve de 1000 l à l’abri des intempéries et dépourvue de système de chauffe.