Pollution
Humain
Environnement
Economique

Lors du remplissage d’une cuve enterrée dans la chaufferie d’un château, vers 15h45, du fioul domestique déborde par l’évent de la cuve et s’écoule via le trou d’homme. Pour confiner le fioul, le chauffeur du camion-citerne et le gardien obstruent un regard d’évacuation du collecteur des eaux pluviales et de nettoyage situé à l’opposé de la chaufferie. Une société spécialisée pompe 1200 l de fioul et les eaux de nettoyage présents dans le réseau et nettoie la chaufferie. Cependant 500 l de fioul ont pu s’infiltrer dans le sol par le regard d’évacuation du réseau puis des drains agricoles. Le lendemain, les services de gestion des milieux aquatiques découvrent 100 l d’hydrocarbures dans un fossé situé à 500 m de la chaufferie et débouchant dans l’ORGE. Une société spécialisée installe un barrage en amont de la rivière et épand du produit absorbant. Les fossés sont nettoyés les 23 et 26/01 avec une hydrocureuse et les eaux polluées ainsi que les déchets sont transférés vers un centre de traitement. La gendarmerie constate les faits.

Une mauvaise interprétation de la commande entre le transporteur et la société exploitant la chaufferie ainsi qu’une inversion des bons de livraison par le chauffeur sont à l’origine de l’incident. Par ailleurs, le livreur n’avait pas vérifié le creux de la cuve avant de débuter la livraison. Enfin, la cuve enterrée n’était pas conforme : elle ne disposait pas de limiteur de remplissage et l’évent, ne dépassant pas du regard du trou d’homme, n’était pas visible du chauffeur resté auprès de sons véhicule.