Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Un salarié d’une société venant vers 4h50 récupérer son camion garé sur le site de l’usine, aperçoit de la fumée s’échapper du bâtiment. Ces fumées sortent d’une cellule de stockage de produit organique : farine de plumes déshydratée qui présente un taux de matière sèche très élevé. Aucune propagation du feu n’est constatée. Le salarié alerte les pompiers. A 5 h, les secours sont sur place avec 1 camion pompe et 2 véhicules légers. Une lance est mise en batterie. A 5h45, les pompiers décident d’arrêter l’arrosage, constatant que le sinistre est maîtrisé ; ils quittent l’usine à 6 h. Le directeur, en vacances, arrive sur site vers 11 h. Aucun dégât n’est constaté sur les infrastructures du bâtiment et sur les installations industrielles. Le produit concerné qui a très peu changé de couleur, est imprégné en surface d’eau d’extinction. Aucune source de chaleur qui aurait pu provoquer le sinistre n’est répertoriée. Aucune installation ne fonctionnait lors des faits. Au dessus de la cellule de ce stockage, des travaux étaient en cours : changement des tôles de bardage. Ces travaux se font sans point chaud. Alors que les tôles avaient été enlevées mais non encore remplacées, une forte pluie a humidifié le stockage de farine de plumes. Cette matière organique a ainsi fermenté en raison de l’augmentation du taux d’humidité localisé. Une réaction d’oxydoréduction s’est produite à l’interface des zones humides et sèches (front de quelques millimètres au départ) puis s’est développé lentement. Ce phénomène connu, mais non dangereux car très limité en surface, résulte d’une combustion très lente. Bien que le dégagement de fumées soit important, il n’y a pas de flamme. La température atteinte n’était pas suffisante pour propager un feu aux infrastructures. Les produits stockés à proximité n’auraient pu fermentés qu’en ayant été eux-mêmes mouillés, ce qui n’était pas le cas. L’organisation des travaux pour le changement de tôles de bardage ou de toiture est révisée. Une procédure est mise en place pour protéger de l’eau (pluie) les tas de produits organiques stockés. L’exploitant décide de mettre en place une sonde de température pour surveiller la température des stocks en cas d’humidification.