Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 15 h dans un entrepôt de 4 000 m² (plus 500 m² de mezzanines) regroupant 7 sociétés de textiles, ustensiles de cuisine et divers produits. Plusieurs bouteilles de gaz (GPL) entreposées explosent et une épaisse fumée blanche est visible à 15 km. L’entrepôt est composé de 3 parties, 1 à structure métallique, 1 en bois et 1 en petites briques. Les secours rencontrent des difficultés pour accéder à l’établissement situé dans une zone pavillonnaire. Un périmètre de sécurité est mis en place et 10 pavillons sont évacués, soit 20 personnes, ainsi qu’une entreprise de BTP. La police interrompt la circulation sur plusieurs axes routiers. Les services techniques du gaz coupent l’alimentation dans tout le quartier. Un élu, le préfet et les services de l’inspection des installations classées se rendent sur place. Plus de 160 pompiers maîtrisent l’incendie vers 17 h avec 29 lances. Ils restent sur place pour éteindre le feu et déblayer les lieux jusqu’au surlendemain.

Une habitation est brûlée de part sa proximité avec le bâtiment, 4 autres sont endommagées par les eaux d’extinction ; les occupants sont relogés par la municipalité. La structure de l’entrepôt, très ancienne, s’est effondrée 2 h après le début du sinistre.

L’incendie serait dû à des travaux effectués sur la toiture avec des points chauds (utilisation d’un chalumeau évoquée par les pompiers). L’entrepôt n’était pas équipé de système de désenfumage, le stockage était anarchique et l’occupation maximum. Cependant, l’inspection note le bon comportement au feu des murs sans ouverture (porte, fenêtre…) contrastant avec ceux en comportant. L’établissement n’a fait l’objet d’aucune déclaration au titre des ICPE ; il est vraisemblable qu’il ait été soumis à déclaration.