Pollution
Humain
Environnement
Economique

Suite à des incidents lors de travaux maintenance dans une usine pharmaceutique (ARIA 36102 et 36103), 12 t de monoéthylène glycol se déversent dans la station d’épuration biologique de l’entreprise.

En raison de 3 semaines d’arrêt de production de fin d’année et d’une vague de froid, l’activité bactérienne de la station est réduite ; la température du bassin de biodégradation est de 17 °C au lieu de 25 °C. Le monoéthylène glycol n’est pas entièrement dégradé, conduisant à un pic de rejet dans le RHIN de 1 700 mg/l, alors que la limite réglementaire est fixée à 90 mg/l. L’analyse des effluents ayant été repoussée, le pic n’est détecté que le 12/01.

L’exploitant stoppe ses rejets dans le RHIN et la station d’épuration est mise en fonctionnement en circuit fermé pour poursuivre le processus de biodégradation. La production de certaines unités est arrêtée pour limiter les entrées d’eau dans la station. De la vapeur est injectée dans STEP ; le bassin passe progressivement à 22 °C.

Du fait de la dilution et de la dégradation rapide du produit (48 h), la concentration dans le fleuve ne dépasse pas les 30 µg/l et la faune aquatique n’est pas affectée.

Le 16/01 au matin, l’effluent présente un indice COT de 60 mg/l et les activités sont reprises. L’exploitant informe les autorités et publie un communiqué de presse. Il modifie certaines procédures (gestion des bacs de rétention, conditions d’envoi d’effluents à la STEP) et effectue une sensibilisation des personnes impliquées dans les incidents ainsi que vers le personnel non impliqué sur le respect des procédures et les changements effectués. Les délais d’analyse des effluents de la STEP sont réduis.