Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Vers 15h30, un nuage de gaz s’enflamme à l’intérieur d’un bâtiment de maintenance d’une raffinerie dans lequel une vingtaine de personnes d’une entreprise sous-traitante pompe et cure une fosse. Le pré-POI est déclenché. En présence de plusieurs blessés, les pompiers externes alertés se portent au secours des victimes, tandis que les équipes d’intervention internes attaquent avec 2 lances canon à mousse, l’incendie qui s’est propagé à l’ensemble de l’atelier. L’incendie est circonscrit vers 16h15 et le pré-POI est levé à 16h40.

Un ouvrier décède, 6 autres brûlés à divers degrés sont hospitalisés et une cellule médico-psychologique prend en charge une quinzaine de personnes choquées. Les parois et la toiture de l’atelier de mécanique générale sont endommagées. La préfecture est informée et l’inspection des installations classées se rend sur place.

La citerne du camion d’hydrocurage, présent dans l’atelier pour le nettoyage et le pompage des résidus de la fosse, est recouverte de mousse d’extinction mais n’est que peu endommagée (pièces en plastique fondues). Le bâtiment étant à l’écart des zones de production et de stockage, cet événement n’a pas de conséquence sur le fonctionnement des unités de la raffinerie.

L’inspection des installations classées propose un projet d’arrêté préfectoral de mesures d’urgence visant à imposer à l’exploitant la remise d’un rapport précisant notamment les circonstances et les causes de l’accident ainsi que les mesures prises pour la collecte des eaux d’extinction et le mode d’élimination de l’ensemble des déchets générés. Une enquête judiciaire est effectuée.

Lors de l’opération de dépotage, le camion contenait plusieurs centaines de litres d’essence d’une précédente opération. Le camion aurait dû être vidangé avant de commencer cette nouvelle opération afin d’éviter la fuite des vapeurs inflammables.

En novembre 2018, l’exploitant est condamné a une amende de 3 750 € pour ne pas avoir suffisamment contrôlé le travail de son sous-traitant. Il est relaxé des accusations d’homicide et blessures involontaires.