Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Dans une tréfilerie à froid de 1 000 m², un feu se déclare un dimanche vers 15h15 dans un atelier de traitement de surface de 200 m² construit en 2005 et abritant des bains de décapage de 3 000 l (acide sulfurique, fluorhydrique et phosphorique, lessive de soude). Alertés par des riverains qui aperçoivent de la fumée, les secours protègent les ateliers voisins avec des lances à eau et éteignent l’incendie à 20h30 avec de la mousse ; 1 pompier est brûlé au pied au 2ème degré par un produit corrosif et 4 autres sont légèrement intoxiqués par les fumées. Les 2 canalisations d’alimentation en eau du bâtiment (distribution publique – eau de la rivière La SEMOUZE) fondent durant l’incendie entraînant sur une dizaine de centimètres d’épaisseur, une inondation de l’atelier avec ces eaux mélangées avec des eaux d’extinction, de la lessive de soude (240 l) et les eaux de fabrication et de rinçage contenues dans une cuve de récupération. Une partie de ces effluents s’étant écoulée dans la SEMOUSE (pH 10 mesuré dans la rivière), les services sanitaires sont alertés ; aucun captage d’eau n’est concerné. Il n’y a pas non plus de mortalité piscicole signalée. Le lendemain, une entreprise spécialisée pompe les effluents collectés sur le site et les bains qui sont restés confinés dans les bacs de traitement munis d’une double paroi en acier inoxydable. Aucun chômage technique n’est prévu. Le maintien en fonctionnement d’une résistance électrique de chauffage d’un bain (contacteur bloqué en position de fermeture du circuit électrique) alors que la commande était en position arrêt pourrait être à l’origine du sinistre. Une enquête judiciaire est effectuée pour déterminer l’origine de l’incendie.