Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Vers 17 h, lors de travaux de maintenance dans une galerie technique en béton souterraine d’une usine fabriquant et assemblant du combustible nucléaire, un employé constate la présence anormale de boue témoignant d’une fuite sur une canalisation reliant un atelier de fabrication de combustible à la station de traitement des effluents liquides. L’exploitant condamne la tuyauterie et sécurise la zone, notamment contre les intempéries. Les ministères de l’Intérieur et du Développement Durable, la préfecture, la municipalité et les services sanitaires sont informés.

L’inspection des installations nucléaires visite le site durant la nuit et constate la non-conformité de la canalisation utilisée qui devrait avoir une capacité de résistance aux chocs suffisante pour éviter sa rupture. Les analyses du réseau de piézomètres en aval de la nappe présentent des valeurs de contamination de l’ordre de la limite de détection (< 2 µg/l). L'exploitant nettoie la zone contaminée le lendemain ; les matériaux retirés sont analysés.

La rupture de la canalisation, mise en service en 1997 et dont la dernière opération de maintenance a été réalisée en 2006, daterait de plusieurs années : 120 g à 750 g d’uranium auraient été rejetés dans la galerie technique. L’évènement est localisé et n’aurait pas d’impact social ni environnemental.