Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une imprimerie, à la suite de l’installation d’un détecteur de fuite sur une cuve réceptionnant des effluents, l’exploitant constate des problèmes sur un capteur de niveau. Après investigation, il découvre que la canalisation alimentant la cuve a cédé. Il estime que cette dernière s’est rompue fin janvier et que la quantité déversée sur le sol du vide sanitaire est de 5 à 6 m³.

L’inspection des installations classées se rend sur place et constate que le sol est souillé sur une surface de 500 m². La présence de nappe d’eau a permis par ailleurs à la pollution de se répandre plus facilement. La pollution se concrétise par endroit par une couleur particulière ou par la présence de cristaux. Aucune odeur de solvants n’est constatée mais elle peut être masquée par d’autres odeurs difficilement identifiables.

A la suite de cet évènement, l’exploitant met en place 2 cuves de récupération de 1 000 l chacune dont le contenu sera repris par une société spécialisée.

Une incompatibilité des caractéristiques chimiques de l’effluent avec le matériau constituant la canalisation (PVC) serait à l’origine du sinistre. L’exploitant prévoit de remplacer cette tuyauterie par une nouvelle en polyéthylène haute densité et de réaliser des vérifications hebdomadaire et périodique de la cuve et des canalisations.