Pollution
Humain
Environnement
Economique

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A la suite du passage d’un automobiliste qui a senti une odeur de gaz à proximité d’une station de pompage d’un pipeline d’hydrocarbures, les pompiers et la gendarmerie se rendent sur place et constatent la présence d’hydrocarbures à l’extérieur du site dans un petit bois. 2 personnes de la société exploitant l’ouvrage se rendent également sur les lieux et constatent la présence de remontée d’hydrocarbures à l’intérieur du site et notamment au niveau d’un décanteur situé à proximité du pipeline principal. L’exploitation de la canalisation de 40 pouces est aussitôt stoppée.

Le 24 novembre vers 19 h, un camion-citerne est amené sur place pour pomper les polluants remontés en surface. Des terrassements sont réalisés pour déterminer l’origine de la fuite. Un joint isolant, situé sur la canalisation en sortie de la station et dont l’intégrité sera confirmée plus tard, est d’abord suspecté. Des investigations sont ainsi menées par l’exploitant jusqu’au 28/11. Durant cette période, les terres collectées sont mises sur une bâche plastique à l’intérieur du site en vue d’être traitées par une société spécialisée.

Le 28 novembre, l’origine de la pollution est déterminée par l’exploitant au niveau des cuvelages situés sous les gares de raclage, destinés à recevoir les égouttures d’hydrocarbures au moment où les racleurs sont manipulés. Ces cuvelages sont raccordés par une tuyauterie à un déshuileur. Il s’avère que cette tuyauterie est partiellement bouchée. A l’aide d’un agent traceur (fluorescéine), l’exploitant démontre ainsi qu’en cas de fortes précipitations, les hydrocarbures et l’eau de pluie récupérés dans les capacités en béton ne peuvent s’écouler librement vers le deshuileur. Le niveau d’accumulation dans les 2 cuvelages atteint ainsi un piquage d’où part un tuyau PVC situé à 40 cm du cuvelage Nord. L’interface entre le béton et le tuyau PVC étant défectueuse, le produit pétrolier qui de part sa densité surnage, s’échappe au niveau de ce piquage et se retrouve dans le sol. Lors d’un raclage, ce sont ainsi quelques dizaines de litres d’hydrocarbures qui ne sont pas évacuées correctement dans les tuyauteries prévues à cet effet et qui se retrouvent dans le sol.

Le service administratif en charge du contrôle des canalisations encadre la remise en service du bypass principal par un arrêté préfectoral et suit la remise en état de fonctionnement normal des installations qui interviendra une fois que l’exploitant aura procédé aux inspections des tuyauteries suspectes et aux réparations nécessaires. Parallèlement, le suivi des opérations de dépollution du site est réalisé en coordination avec l’Inspection des Installations classées. Des sondages sont réalisés pour déterminer l’ampleur de la pollution et évaluer la profondeur de terres à excaver et des travaux sont programmés : les terres souillées seront collectées et envoyées dans un centre de traitement adapté.