Pollution
Humain
Environnement
Economique

Pendant 3 jours, de fortes précipitations s’abattent sur la Haute-Loire conduisant les principaux cours d’eau à sortir de leur lit (ALLIER, LIGNON, LOIRE, BORNE). La presse parle d’un épisode orageux, de type cévenol, d’une ampleur inhabituelle qui a frappé l’ensemble du département. Lors de cet événement, ce sont quelque 1 035 interventions des services de secours qui sont réalisées avec le soutien de 850 pompiers. Plusieurs moyens d’interventions sont d’ailleurs mobilisés : hélicoptère de la sécurité civile, moyens de pompage lourds, bateaux. Selon la presse, les opérations de secours sont gérées dans le cadre d’une sectorisation géographique bien définie, au sens où chaque responsable de secteur a assuré de façon indépendante la gestion des secours sur sa propre zone. Une cellule de crise est mise en place au sein de la préfecture et s’avère avoir bien fonctionnée ; 500 personnes sont évacuées lors du sinistre. Les circulations ferroviaire et routière sont coupées sur certains axes du département. Nombre d’entreprises industrielles sont plus ou moins touchées (société de transport, station d’épuration, teinturerie, tannerie, station-service, garage…). En revanche, aucune victime ou personne disparue n’est recensée. Les dommages matériels sont conséquents camions noyés, locaux et matériels informatiques endommagés. Le montant des pertes de production sont importants. L’eau est montée jusqu’à 2,25 m dans le laboratoire d’une teinturerie causant des dégâts dépassant un million d’euros : textile inutilisable, pompe à eau ensablée, locaux abîmés et parc de machines endommagé.

Parmi les recommandations qui sont données lors du sinistre, figurent le fait d’éviter tous déplacements qui n’ont pas de caractère d’urgence, de ne s’engager en aucun cas, à pied ou en voiture, sur une voie immergée. En outre, il est conseillé aux personnes évacuées de ne pas rejoindre leur habitation dans la mesure où la décrue n’est pas significative et définitive.

Dans un article de presse, il est mentionné que le retour d’expérience des crues de 1980 et 2003, ainsi que la mémoire collective des altiligériens a permis de gérer au mieux les événements. La continuité du réseau de téléphonie GSM est également souligné comme un point fort. Toutefois, des sauvetages et des mises en sécurité ont dû être réalisés de nuit compliquant ainsi les interventions. Les conditions météorologiques difficiles ont rendu par moment impossible le recours à des moyens aériens.

Au terme de cette épisode, une évaluation sur le montant de l’intervention des pompiers est donnée dans la presse. Ce montant est estimé entre 185 000 et 200 000 euros.