Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 11h30, une fuite de chlorure d’hydrogène gazeux sur une canalisation (PMS 8 bar, DN 350) qui relie deux sites chimiques est signalée par les services ferroviaires en raison d’un dégagement de fumerolles. Le PSI afférant à l’ouvrage est déclenché. Des employés décompriment puis vidangent le pipe.

La fuite résulte d’une corrosion extérieure localisée sous un pont, au dessus d’un ruisseau. A cet endroit, de la peinture a été appliquée lors d’une reprise, directement sur un foisonnement d’oxyde de fer, sans polir la surface. Les crues successives et l’humidité présente sous le pont accentuent le phénomène de corrosion ; l’eau s’infiltre entre la peinture et la canalisation entraînant ainsi une corrosion sous dépôt. Une société spécialisée installe provisoirement un système d’obturation de fuites en marche (SOFM de type collier d’étanchéité) et une chandelle de soutien.

Le Service Inspection Reconnu (SIR) de l’usine exploitant la canalisation réalise les 9 et 10 octobre une inspection pour s’assurer qu’aucune zone n’est susceptible de présenter des conditions favorisant le type de corrosion incriminée (humidité, présence d’eau, retouche peinture). Une autre zone à risque est ainsi détectée. Il s’agit d’un passage de la canalisation sur ce même ruisseau à une cinquantaine de mètres en amont de la précédente dégradation. Après contrôle, aucune anomalie ne semble avoir été détectée. Le remplacement du tronçon (20 m) sera réalisé dans le cadre d’un prochain arrêt. L’exploitant diffuse à la suite de l’évènement un communiqué de presse d’information à chaud, tout en le mettant également en ligne sur son site internet.