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Vers 20h30, le personnel de gardiennage d’une entreprise spécialisée dans la maintenance de trains d’atterrissage constate lors d’une ronde la présence des pompiers sur le chemin de halage. Ces derniers les alertent de la présence de fioul sur la SEINE. Peu après, les pompiers, la gendarmerie et l’exploitant, lors d’un tour des installations, constatent l’absence de fioul dans la cuve de stockage qui a été entièrement vidangée le 16 juillet 2008 (ARIA 34892) et l’absence d’écoulement de résidus au niveau de la rétention qui a été étanchée par un muret au niveau de la zone fuyarde lors du précédent incident. Ceci valide que la pollution ne provient pas de ce réservoir.

Le rejet des résidus de fioul se fait sous forme de boulettes. Les points de rejets des incidents des 15 et 16 juillet 2008 sont obturés de nouveau. La pollution se produit lors de la marée montante, le polluant proviendrait d’un drain initialement souillé lors des pollutions de juillet.

L’exploitant décide de :

• vidanger les réseaux par les camions de pompage pour supprimer les traces d’hydrocarbures restants et pouvoir réaliser une inspection
• réaliser une expertise des réseaux par caméra pour identifier la localisation d’éventuelles poches de fioul qui auraient persisté malgré les précédentes opérations de nettoyage
• détourner les eaux pluviales des zones concernées par l’obturation des réseaux, vers un bac de décantation pour éviter le risque d’inondation des ateliers en cas de pluies et pour garantir le rejet des eaux pluviales non polluées en SEINE.

L’ensemble des réseaux est hydrocuré et nettoyé du 11 au 19 août. Toutes les conduites concernées sont inspectées à l’aide d’une caméra adaptée pour valider l’état de propreté et s’assurer que ce type d’incident ne puisse pas se reproduire.

Les pompiers enlèvent les 2 obturateurs le 20 août au matin.