Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un rejet d’effluents faiblement pollués se produit un dimanche dans un atelier de traitement de surface (60 m³ de bains de décapage de métaux et bois) à la suite de la rupture d’un tuyau souple d’eau utilisé pour le nettoyage des cuves, le rinçage et pour l’alimentation d’un nettoyeur sous pression. La vanne d’isolement du tuyau étant restée ouverte, l’eau s’est écoulée dans le bâtiment, a rempli la rétention située sous le sol de l’atelier et le décanteur du système de rinçage, puis un faible volume s’est répandu dans la cour de l’établissement. Des eaux de rinçage, et des boues du fond du débourbeur ont ainsi été rejetées ; ces effluents pouvaient être faiblement acides ou basiques et contenir des ions fluorhydriques ainsi que quelques résidus de peinture décapés. Les pompiers sont intervenus ; le rejet étant peu pollué les conséquences ont été faibles. L’activité de l’atelier a été interrompue durant quelques jours pour permettre la vidange des rétentions.

L’absence de fermeture de la vanne d’isolement du tuyau, le samedi à midi à la fin de la semaine de travail, est à l’origine de l’accident ; le tuyau resté sous pression a éclaté durant la nuit ou le lendemain. Aucune consigne ne précisait l’obligation de fermeture de la vanne et aucune vérification du tuyau n’avait été effectuée. L’enquête de l’inspection des installations classées révèle également que la capacité de rétention sous le sol de l’atelier, qui sert de rétention pour certains bains de traitement, n’était pas munie d’une détection de présence de liquide. L’inspection propose au préfet un arrêté de mise en demeure. A la suite de l’accident il est prévu : un affichage prescrivant la fermeture de la vanne d’eau et la mise en place d’une détection avec alarme dans les rétentions.