Un feu se déclare vers 17h15 dans une imprimerie de 1 000 m² contenant des balles de papiers et des solvants. Les pompiers, alertés par des tiers, maîtrisent l’incendie vers 20h40 avec 4 lances dont 1 sur échelle et déblaient les lieux jusqu’à minuit. La veille du sinistre, vers 21h20, un rapport d’alarme intrusion à la société de télésurveillance entraîne son intervention (ronde extérieure uniquement). Les détecteurs à l’origine de l’alarme concernaient les bureaux. Le jour de l’événement (le 22/02) vers 17h05, les mêmes détecteurs ont de nouveau déclenché l’alarme. L’incendie se déclare ensuite dans le bâtiment de production détruisant 2 des 3 machines d’impression.

D’après les conclusions des différentes expertises, l’origine de l’incendie serait criminelle car plusieurs foyers autour d’une machine ont pu être identifiés. Le sinistre s’est développé en touchant un stockage d’alcool d’1 m³ à proximité qui a explosé sous l’effet de la chaleur. La chaleur a également fait fondre un conteneur de 650 l de colle qui se sont mélangés aux eaux d’extinction incendie. Une partie de ces eaux n’a pu être confinée sur le site. Elles ont rejoint via le réseau d’eau pluviale, un fossé de drainage qui a été curé par la suite. Les déchets récupérés sont traités par une société spécialisée. Le bilan de l’accident fait état d’un bâtiment détruit et de 43 employés au chômage technique.