Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Dans une menuiserie, un départ de feu entraîne la combustion de la structure en bois d’une protection coupe-feu (flocage) située au dessous du toit d’un atelier d’hydrophobation. Les morceaux de bois consumés tombent sur des bâches plastiques huileuses provoquant un fort dégagement de fumées. Vers 4h15, une alarme incendie se déclenche et est transmise au centre de télésurveillance. Les pompiers arrivent sur le site vers 4h40, des flammes situées aux pieds d’autoclaves et au niveau du plafond se trouvent à proximité d’un chemin de câbles. Après coupure des postes électriques HT, les pompiers utilisent un extincteur et des lances à incendie pour éteindre le feu (le bâtiment n’est pas équipé de RIA). Une caméra IR est également utilisée pour vérifier l’absence de point chaud. Un câble d’éclairage encore chaud est trouvé à quelques mètres du lieu du sinistre, mais il n’est pas à l’origine de l’incendie. Les pompiers quittent l’entreprise vers 7h.

La totalité des eaux d’extinction sont recueillies (moins de 50 l) dans les bacs de rétentions se trouvant sous les autoclaves. Elles sont ensuite traitées comme des DIS.

La production de l’usine est arrêtée pendant 1 semaine à la suite du sinistre. Les installations sont nettoyées : pompage des eaux d’extinction et envoi des déchets solides en filière de traitement. Une remise en état et une vérification électrique des installations sont également réalisées.

L’hypothèse la plus probable pour expliquer la cause de l’accident serait l’inflammation de vapeurs d’acide acétique qui se seraient formées par décomposition d’un produit d’hydrophobation sous l’effet des fortes chaleurs depuis la veille.