Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de fabrication d’aliments pour animaux de ferme, vers 1h15, un feu se déclare au niveau d’une presse puis se propage vers le refroidisseur par l’intermédiaire d’un élévateur. La détection d’élévation anormale de température déclenche l’arrêt du ventilateur et de la ligne de granulation concernée. L’électricien de l’usine, habitant sur le site, coupe l’alimentation électrique de la ligne et l’opérateur en poste ouvre les rampes d’injection d’eau dans le refroidisseur. Les secours établissent un périmètre de sécurité de 200 m et éteignent l’incendie. Une entreprise extérieure nettoie et vidange la fosse ayant recueilli les eaux d’extinction. Les dommages matériels s’élèvent à 60 000 euros.

Le départ de feu s’est produit au niveau de la porte de la presse entre le bol et le volet de débourrage, l’échauffement de la matière végétale coincée sous le volet provoquant l’incendie. Aucun défaut n’avait été signalé sur la ligne de granulation avant le départ de feu. L’exploitant modifie la porte de la presse en conséquence. Par ailleurs, il abaisse le seuil de la détection d’élévation anormale de température, contrôlée et testée le 10/01/08, de 70 °C à 60 °C et ajoute 2 buses d’injection d’eau au refroidisseur afin de rendre plus efficace l’arrosage d’un départ de feu. Les opérateurs de l’usine étaient formés au risque ATEX.