Dans une usine de récupération de déchets triés, un feu se déclare à 1h50 dans un bâtiment de 8 000 m² abritant un stock de balles de papier et de plastique compressées. Le bâtiment est embrasé à l’arrivée des secours qui rencontrent des difficultés d’intervention : site enclavé dans le tissu urbain avec un seul accès depuis la voie publique, obligeant à traverser les propriétés voisines et escalader des murs d’enceinte pour acheminer les tuyaux d’eau, importants stocks encombrant les espaces libres entre les murs d’enceinte et les bâtiments constituant des obstacles à la progression des portes-lances, ainsi qu’un risque de chute des matériaux sur les personnels d’intervention.

Après avoir forcé la porte d’entrée pour accéder sur les lieux, les pompiers maîtrisent le sinistre avec 12 lances après 5 h d’intervention. La police met en place une déviation pour éviter les abords de l’usine toute la journée. L’extinction des foyers résiduels se poursuit à 8 h avec 10 petites lances. Tout le stock de papiers et de plastiques a brûlé, de même que le bâtiment principal, 6 chariots élévateurs, 2 chargeurs et 2 grues.

Les secours déblaient les lieux avec 2 pelles mécaniques et un secteur dépollution est mis en place pour stopper les rejets vers le THERAIN. L’inspection des IC se rend sur les lieux.

Le lendemain à 8h45, la relève est effectuée, le déblai se poursuit jusqu’en fin de matinée avec extinction des derniers foyers au moyen de 2 lances. Une trentaine d’employés est mise en congés durant quelques jours. Un acte criminel pourrait être à l’origine du sinistre.