Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de fabrication d’aliments pour animaux de ferme, le conducteur de ligne détecte vers 23 h qu’un tambour rotatif de déshydratation de luzerne ne fonctionne plus. Ne trouvant pas la cause de cette panne, il appelle le responsable du site puis l’électricien de l’usine. L’installation est mise en sécurité. Les courroies d’entraînement entre le moteur et le réducteur du tambour sont cassées. Après réparation, le moteur ne peut entraîner le tambour qui est trop chargé. En ouvrant une trappe sur la sortie du tambour pour essayer de le vidanger manuellement, les employés découvrent un petit foyer à l’intérieur de l’équipement. Ils mettent en service la motopompe et des RIA et de l’eau est injectée en petite quantité par les buses installées à l’entrée du tambour. Vers 2 h, le responsable de la coopérative arrive sur place, le feu semble être contenu. A la suite d’une reprise de l’incendie, vers 4 h, les pompiers sont appelés en soutien mais n’ont pas à intervenir. Vers 5h30, l’eau accumulée dans la machine est évacuée et, à partir de 7h, le tambour est vidangé progressivement en le faisant tourner à l’aide d’un câble en acier. Les pompiers quittent l’usine en début d’après midi et les opérations se terminent vers 17 h. Le personnel surveille le site pendant la nuit. Le tambour de déshydratation étant endommagé, la ligne de production correspondante est arrêtée jusqu’au passage d’experts techniques puis réparation. La fabrication est reportée sur une autre ligne, il n’y a pas de chômage technique.

L’exploitant prévoit d’équiper la partie entraînée par le moteur d’un détecteur de rotation déclenchant une mise en sécurité de l’installation ou une alarme visuelle et sonore lorsque le tambour s’arrête. Lors de l’incident, seul le moteur disposait de ce type de détection.