Un rejet de 2 à 3 m³ d’un effluent basique (pH : 9,5) contenant des hydroxydes de fer et de zinc se produit dans la Saône durant 10 min, lors de travaux de maintenance dans la station de détoxication des eaux de l’unité de traitement de surface d’une tréfilerie. Lors de la vérification du dispositif de brumisation installé à la surface du réacteur de neutralisation des effluents, une vidange partielle du réacteur est effectuée via une canalisation fixe reliée à la tête de station. Cette tuyauterie étant écrasée, une partie du liquide déborde puis s’écoule à l’extérieur du local, dans un regard destiné à collecter les égouttures des bennes de stockage de boues d’hydroxydes métalliques ; l’effluent se déverse ensuite dans la Saône par un trop plein relié à une ancienne canalisation en liaison directe avec le cours d’eau. Aucune conséquence sur le milieu naturel n’est constatée ; le débit de la Saône était de 9 m³/s et la concentration du rejet en hydroxyde a été estimée à 2 %. La station de traitement avait été mise en fonctionnement le 2 janvier 2007. A la suite de l’accident, l’exploitant prévoit : la rédaction d’une consigne interdisant les vidanges sans surveillance et la mise en place de la signalétique correspondante ainsi que la condamnation physique de la canalisation reliée directement à la rivière.