Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 20h15, un arrêt de la chaudière principale entraîne la mise à la torche de l’en-cours gazeux d’une partie des unités d’une raffinerie (FCC notamment), provoquant une flamme de hauteur inhabituelle et d’importantes émissions de fumées noires. Les pompiers, la gendarmerie et l’inspection des installations classées se rendent sur place.

De nombreux riverains inquiets se manifestent par téléphone auprès de l’exploitant. Le POI n’est pas déclenché mais une cellule de crise est constituée et assure une information des communes voisines

La raffinerie dispose de 2 chaudières principales et 2 chaudières de secours ; 1 seule chaudière principale, alimentée en gaz de raffinerie depuis le FCC, fonctionne au moment des faits. La seconde a été arrêtée dans l’après-midi pour des travaux programmés le lendemain. Les chaudières de secours sont alors mises en route afin de disposer d’une pression de vapeur suffisante sur les circuits et actions de sécurité, mais en raison de leur moindre puissance, un excédent de gaz sur le réseau usine doit être dirigé vers la torche. La production des unités est réduite au maximum. La pression de vapeur disponible ne permettant pas une injection en nez de torche, l’incinération du gaz contenant des composants soufrés, s’accompagne de la production de fumées noires.

50 t de gaz de raffinerie sont brûlés à la torche pendant 2 h avant remise en service de la chaudière principale et retour à une situation normale vers 22h30.

L’action d’un automatisme de sécurité, pour des raisons indéterminées, est à l’origine du déclenchement de la chaudière.

Les capteurs du réseau de surveillance de la qualité de l’air ne détecteront pas de pic de pollution au dioxyde de soufre (SO2) dans l’air pendant et après l’évènement.

L’inspection des installations classées demande un rapport détaillé sur l’incident.