Dans une usine sidérurgique, un rejet de 32 m³ de fioul lourd se produit après des travaux de maintenance à la suite d’une erreur de tarage d’une soupape sur une pompe d’hydrocarbures. L’opérateur a confondu la pression de réglage de 2 réseaux différents. Le fioul répandu est récupéré, des barrages sont mis en place et les canaux sont surveillés. 100 l arrivent toutefois dans la darse. Par précaution, les pompiers publics mettent en place un barrage au niveau du rejet dans le milieu naturel. Le site est condamné à une amende de 55 000€ pour pollution.

D’après les articles de presse relatifs au procès sur cet événement, il est ressorti que la formation du personnel manquait de formalisation. L’absence de fiche réflexe en cas d’accident a également été relevée. Il est également fait état d’un nombre important d’alertes de capteurs sans qu’il y ait de véritable problème à gérer ce qui entame la crédibilité d’une véritable alerte. Il semblerait également que l’exploitant n’est pas transmis toutes les informations nécessaires à la maintenance des soupapes réalisée par la société sous-traitante. Par ailleurs la rétention au niveau de la pompe était pleine et non vidée suite à un orage.

A la suite de l’accident, l’exploitant révise la consigne et la procédure de tarage des soupapes et d’uniformiser les pressions des réseaux.