Pollution
Humain
Environnement
Economique

Vers 13h30, une odeur de dioxyde de soufre (SO2) est perçue aux abords de l’entrée principale d’un site chimique ; la concentration dans l’air est mesurée à 5 ppm. A 13h35, le personnel présent sur la plateforme est confiné et la sirène d’alerte gaz ainsi que l’appel de cellule d’astreinte sont déclenchés. L’accès au site est fermé à partir de 13h44. Le maire, l’inspection des installations classées, la police municipale et le cabinet du Préfet sont prévenus. Un peu plus tard, des mesures d’atmosphère réalisées aux abords du site ne font pas apparaître de traces de SO2. Après une dernière série de mesures tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du site vers 14 h, la fin d’alerte gaz est décidée. Le bilan de l’incident fait état de 4 personnes présentes sur le site incommodées.

D’après les premières investigations, le rejet de SO2 serait dû au redémarrage “à chaud” de l’atelier de production d’acide sulfurique après un arrêt non programmé dans la matinée à la suite d’une panne électrique sur un composant. Lors du redémarrage de l’atelier, le SO2, produit intermédiaire dans la fabrication de l’acide sulfurique, présent dans l’installation n’a probablement pas été suffisamment converti et aurait été rejeté dans les gaz en sortie de cheminée en quantité plus importante qu’habituellement.