Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine chimique, la montée en pression d’un réacteur de chlorhydratation implanté dans un bâtiment fermé métallique de 700 m² provoque l’ouverture d’une soupape vers 13h45 et un important rejet de vapeurs chlorées terpéniques. Le POI de l’établissement est déclenché. L’opérateur met en service le dispositif d’extinction incendie utilisant de la mousse. Les pompiers sont alertés, leur intervention est rendue difficile par l’important dégagement de fumées. Le POI sera levé à 17 h. Près de 500 kg de chlorure d’hydrogène (HCl) ont été émis à l’atmosphère. Aucune victime n’est recensée, l’impact se limite à l’atelier accidenté ; des signes de cassure sont observés sur le revêtement émaillé du réacteur à l’origine de l’accident. Les 600 m³ d’eau utilisés pour arroser et refroidir les installations collectées dans le bassin de sécurité du site seront transférés dans une usine de traitement. L’unité de production est à l’arrêt quelques jours, mais aucun chômage technique n’est envisagé. Les dommages matériels sont estimés entre 150 et 200 k d’euros. l’exploitant remet un communiqué à la presse.

Le réacteur accidenté renfermait depuis 26 h une charge de chlohydrate de myrcène en attente de transfert, maintenue à une température de 0 °C et sous inertage à l’azote. La montée en température (155 °C) et en pression du réacteur serait due à un défaut de refroidissement de l’appareil durant cette période d’attente.