Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une pollution chimique se produit dans un bassin de rétention des eaux pluviales d’une entreprise. Un camion de la société a été volé et auparavant déchargé des fûts qu’il portait. Ces fûts d’une contenance de 1 000 l contenaient soit de la soude à 35 %, soit de l’acide chlorhydrique à 33 %. Sur les 2 fûts contenant de l’acide, l’un a été éventré et vidé, de même que pour les 2 fûts de soude (l’un éventré et vidé). Un fût de produit non identifié a aussi été éventré et vidé. Les secours mettent en place un périmètre de sécurité et ferment le bassin de rétention des eaux de pluie par un système de vannes pour confiner la pollution. L’impact de la pollution sur les eaux et le milieu a été limité grâce à la fermeture du bassin et à la neutralisation de l’acide chlorhydrique par la soude. Le bassin ayant été fermé peu après l’événement polluant, la plus grande partie de la pollution est restée confinée dans ce dernier. Le service navigation de la SEINE n’a constaté aucun impact au niveau du fleuve. La réaction acido-basique (acide chlorhydrique + soude) qui a eu lieu dans le bassin, a tendu très vite à neutraliser la pollution. Un pH de 5 est observé au droit de la pollution et de 7 plus loin dans le bassin. Les gendarmes prélèvent des échantillons pour analyser la dureté, la conductivité, le pH et la concentration en ions Na+ et Cl-. A la suite de cet incident, l’entreprise devra dépolluer le bassin, un courrier de la préfecture sera envoyé à la société pour lui rappeler ses obligations. Cette dernière pourra consulter les services techniques de l’agglomération et le service de navigation de la SEINE pour une vidange éventuelle du bassin ou, à défaut, une dépollution partielle ou totale du bassin.