Pollution
Humain
Environnement
Economique

The summary of this accident has not yet been translated. In the meantime, please refer to the French summary :

Un feu se déclare vers 19h30 dans un entrepôt de marchandises diverses (textiles coton et synthétique, toiles cirées, papier, matériels informatiques, couches pour bébés). Il s’agit d’une ancienne filature des années 1930 dont la cour intérieure a été couverte pour agrandir l’espace de stockage. Les baies au rez-de-chaussée sont murées par une double rangée de parpaings. A leur arrivée les pompiers forcent les portes verrouillées et brisent les vitres des étages pour créer des exutoires. Connaissant les lieux, ils protègent immédiatement 2 escaliers non encloisonnés pour limiter la propagation aux étages. A 19h50, 2/3 des 5 000 m² du rez-de-chaussée sont en flammes et la fumée perturbe la circulation. De nombreuses trouées effectuées dans les murs débouchent sur des rangées de balles de tissus étroitement stockées et isolant le coeur du sinistre. A l’intérieur, les pompiers se déplacent en rampant et doivent percer un second mur à 12 m du premier. Le dispositif des pompiers est renforcé et alimenté par pompage dans le canal voisin. Vers 22 h, la mise en action de lances canons permet de ne plus exposer les secouristes au risque d’effondrement de la structure (éclatement de poteaux en béton armé à cause de l’échauffement des fers). Le feu est éteint à 0h45. Le dispositif des secours a atteint 20 lances à eau dont 2 sur bras élévateurs et 3 lances canons et un débit maximal de 840 m³/h. Le sinistre est resté cantonné au rez-de-chaussé, la cour centrale à toiture en shed de 2 000 m² ayant agit comme un exutoire maintenant les flammes au centre du bâtiment.

Celui-ci ne disposait pas de recoupement horizontaux et verticaux, de murs coupe-feu ni d’exutoires en toiture. Il n’y avait pas de système de détection et de lutte contre l’incendie. De plus, l’accumulation des marchandises en certains endroits ne laissait aucune possibilité de passage.

Le bâtiment est lourdement endommagé dans ses structures et doit être détruit partiellement ou en totalité. Les dégâts (marchandises et bâtiment) sont estimés à 80 millions de francs de l’époque soit 17 millions d’euros de 2011.