Pollution
Humain
Environnement
Economique

Une explosion suivie d’un incendie se produit vers 10 h sur un bac d’une capacité nominale de 51 000 m³ contenant 35 000 m³ de pétrole brut dans un terminal pétrolier. L’incendie se propage à un bac adjacent par effet domino. Le pétrole brut en feu génère un immense nuage noirâtre de plus de 200 m de hauteur au-dessus de la plateforme pétrochimique et de la ville voisine.

Le système d’extinction automatique des bacs ne fonctionne pas et des problèmes d’organisation et de coordination des secours compliquent l’intervention : 5 camions de lutte contre l’incendie positionnés trop près du premier bac enflammé sont totalement détruits par les flammes. Aucune mesure n’est prise pour sécuriser les populations environnantes qui paniquent et fuient la commune.

L’incendie n’est totalement circonscrit que 8 jours plus tard. Le bilan humain est très lourd : 2 morts et 7 blessés. Les pertes financières sont évaluées entre 5 et 6 millions de dollars.

Selon les conclusions des investigations menées, des gaz inflammables se seraient formés au-dessus du toit flottant du bac et se seraient accumulés en contrebas de ce dernier où se trouve une voie de desserte interne. Après avoir calé par manque d’oxygène, le moteur du véhicule dans lequel se trouvaient les 2 employés de la société qui décèdent, a redémarré et enflammé le nuage de gaz, propageant les flammes vers le haut du bac.

Six cadres de la plateforme sont sanctionnés par la direction générale de l’entreprise et 6 personnes ayant participé à des manifestations de la population sont condamnées à des amendes et des peines de prison avec sursis.