Pollution
Humain
Environnement
Economique

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Une fuite évaluée à 600 kg de chlore gazeux a lieu en fin de dépotage d’un wagon. Un opérateur qui arrête le compresseur de transfert dans le local, entend une explosion et un sifflement. Il démarre la tour d’absorption et prévient un agent de maîtrise. Ce dernier en combinaison et ARI ferme les vannes adéquates malgré la faible visibilité dans le local. L’intervention dure 10 mn, mais la fuite aurait été plus faible si l’opérateur Cl2 avait immédiatement appuyé sur le bouton d’arrêt d’urgence prévu. Un nuage toxique incommode un ouvrier à l’extérieur du local. La fuite sur la canalisation en acier doux de transfert du Cl2 gazeux (40 mm) est due à la fusion d’une manchette de raccordement entre une vanne pneumatique et une vanne manuelle. Une étude micrographique confirme cette hypothèse et une étude macrographique de la partie saine montre la présence de fortes irrégularités de l’épaisseur de la pièce dues à une corrosion interne. La manchette avait été remplacée 18 mois plus tôt dans le cadre d’un remplacement systématique triennal et par tronçons des canalisations. L’échauffement de la manchette donne lieu à plusieurs hypothèses. Une défaillance du câble électrique de l’électrovanne pilotant la vanne pneumatique, mais la vanne se serait fermée par manque de fluide moteur. Une décharge d’électricité statique, mais les tuyauteries sont connectées à une charpente métallique. Une réaction avec un hydroxyde de fer. De l’humidité peut pénétrer dans le réseau avant la pose de tampons sur les tuyauteries, notamment lors d’un dégazage après dépotage, se condenser en certains endroits malgré les 25 à 30 °C du local et entraîner une corrosion localisée des tuyauteries ou une condensation de l’humidité naturelle du Cl2 gazeux. Une oxydation peut en effet diminuer notablement la température de la réaction Cl2 / acier. Le retour d’une impureté présente sur le point de raccordement à la phase gaz de la citerne mobile, mais la réaction aurait été immédiate avant dépôt des impuretés dans le réseau. L’occlusion d’une impureté réactive (eau, graisse) avec le Cl2 sur la surface interne de métal bien qu’également peu probable n’est enfin pas écartée. Des dispositions sont prévues pour éviter les entrées d’eau (canalisations sous N2…). L’emploi de la basse tension (24 V) est généralisé. L’épaisseur des tuyauteries sera régulièrement contrôlée. Des consignes sont modifiées et rappelées. Un dépotage sous pression d’azote est envisagé à terme.