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Vers 8 h, un technicien, remarquant quelques “griffures” sur une tôle, se penche pour identifier le problème avant d’être happé par les cylindres de la ligne d’électrozingage dans l’atelier des tôles fines d’une usine de traitement des métaux. Malgré l’intervention rapide des secours, la victime est décédée à leur arrivée. Lors du poste précédent, l’équipe avait constaté la présence de “griffures” sur la bande et la vitesse avait été adaptée. A 5 h, lors du débriefing, le chef de poste de nuit a suggéré à la victime d’attendre le changement d’épaisseur et la bande remorque prévue à cet effet pour le nettoyage de 2 rouleaux conducteurs chargés de zinc. Trois bobines de zinc sont réalisées et considérées comme bonnes par le contrôleur de qualité. Cependant, la victime entreprend quand même une recherche concernant les “griffures” avant la mise en place de la bobine de transition. Pendant le contrôle, il établit une conversation par talkie-walkie avec l’opérateur situé en cabine centrale et demande, une fois sur zone, de ralentir la vitesse de la ligne à 20 m/min. Quelque temps plus tard, l’opérateur ne recevant pas de retour à son appel, décide, avec le contrôleur, d’aller voir sur la zone. Ils découvrent le corps de leur collègue bloqué entre les deux rouleaux du bloc et activent l’arrêt d’urgence. Les syndicats dénoncent des baisses d’effectifs conduisant les opérateurs à réaliser certaines tâches dangereuses seuls.