Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu d’huile de trempe se déclare à 8 h au niveau de la porte d’enfournement d’un four du secteur traitement thermique frictions dans une usine de fabrication d’embrayages et de transmissions hydrauliques pour véhicules. L’incendie se propage sur une partie des parois et dans les gaines d’évacuation des fumées en toiture. Un opérateur donne l’alerte et conformément à la consigne de sécurité interrompt l’alimentation du four en propane, méthanol et ammoniac avec un jeu de vannes ¼ de tour. Les secours publics sont alertés et l’établissement est mis en sécurité ; 400 employés sont évacués vers un point de regroupement du site puis vers le restaurant d’entreprise. L’équipe interne de seconde intervention maîtrise le sinistre en 15 min avec des extincteurs à poudre (portatifs et 1 de 50 kg sur roues). A leur arrivée, les secours publics s’assurent de la maîtrise de la situation avant de quitter les lieux vers 11h30 ; l’extinction par erreur de la torchère de neutralisation des gaz émis à l’évent du four, nécessitera néanmoins la mise en place d’un ventilateur mobile pour éviter tout risque d’explosion ainsi qu’une surveillance de la teneur en gaz explosible. L’inspection des installations classées est informée par les pompiers de l’accident et effectue une enquête. Aucun blessé n’est à déplorer mais le four est fortement endommagé (hotte, réfractaire…). L’alarme sonore reliée aux capteurs de température de l’huile de trempe et des gaz ne semble pas avoir fonctionné, l’opérateur ayant donné l’alerte après avoir vu les flammes. L’exploitant doit faire réaliser un diagnostic du four par le constructeur, renforcer les consignes d’intervention en cas de sinistre et communiquer à l’inspection un rapport précisant notamment les circonstances et causes de l’accident. L’activité de l’usine est interrompue pendant 2h30 ; le four voisin du four sinistré, de même type, n’est remis en service que 24 h plus tard après une révision du matériel.