Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine de fabrication de peintures et vernis, l’explosion d’un réservoir sur une unité de production d’azote (N2) entraîne le décès de 4 personnes. Cette unité de production, mise en service en 1996 et qui produit 500 m3 /h d’N2 gazeux à partir d’un stockage d’N2 cryogénique, comprend notamment un dispositif de vaporisation de l’N2 liquide de type “bain d’eau” (eau fournie par l’utilisateur) et une capacité tampon sous 9 bar pour stocker l’N2 gazeux produit.

A la suite de difficultés de production, l’établissement demande dans la matinée l’intervention d’un technicien de maintenance du sous-traitant propriétaire du stockage d’N2. Peu après l’arrivée du technicien, le réservoir tampon d’N2 gazeux explose violemment, arrache son ancrage (boulonné) et est propulsé dans les airs, puis retombe « tête la première » au sol. La partie supérieure de la capacité tampon sera ainsi retrouvée à l’envers près de la partie inférieure du réservoir et l’eau de la piscine de vaporisation est découverte gelée.

De l’azote gazeux ou liquide cryogénique est entré dans le réservoir tampon en acier au carbone qui s’est rompu en raison de la basse température atteinte (rupture fragile).

La multinationale gérant l’installation d’N2 révise toutes ses installations comparable dans le monde entier et modifie ses contrats clients pour prendre en compte débits estimés, modes d’utilisation, performance de la conception du système de vaporisation, réponse d’urgence en cas de situation anormale, dispositifs de protection et formation des clients.