Pollution
Humain
Environnement
Economique

Un feu se déclare vers 3h50 sur une ligne de torche 14” en acier carbone d’une raffinerie. L’incendie peu intense (combustion du propane résiduel de la tuyauterie et du ballon torche) est rapidement maîtrisé par les secours internes sans faire appel aux moyens publics. Au niveau du point d’inflammation, la tuyauterie présente une ouverture de 20 à 30 cm.

Certaines installations reliées au réseau torche sont mises à l’arrêt à titre préventif. Le redémarrage de l’ensemble des unités sera effectif 5 jours plus tard.

Les conséquences économiques sont estimées à 80 kEuros.

Deux causes possibles à l’origine de l’incendie sont avancées. La première est la montée en pression dans la ligne de torche en raison de dépôts provenant de la corrosion progressive de la ligne en acier au carbone, l’ouverture de la ligne se produisant à un endroit déjà identifié comme présentant des épaisseurs résiduelles faibles et qui devait faire l’objet d’une intervention programmée lors de l’arrêt de la raffinerie en octobre, l’inflammation résultant d’une étincelle ou de dépôts de sulfure de fer pyrophoriques. La seconde cause possible, privilégiée, est l’inflammation de sulfures de fer pyrophoriques par de l’air entré au travers des micro-percements.

L’exploitant remplace 190 m de tuyauterie en acier carbone par de l’inox et réexamine le programme d’inspection des lignes du collecteur de torche. L’objectif recherché est d’éviter les entrées d’air parasite pour assurer une meilleure résistance à la corrosion du réseau et de revoir la conception de la partie terminale de la ligne de torche pour réduire l’accumulation de dépôts.