Pollution
Humain
Environnement
Economique

Dans une usine chimique, une fuite de 1l de tétrachlorure de titane (TiCl4) se produit au droit d’une bride de canalisation, lors du redémarrage de l’unité après travaux de maintenance. Au contact de l’humidité de l’air, un nuage blanc dense composé d’oxychlorure de titane (TiOCl2) puis de dioxyde de titane (TiO2) très opacifiant et de chlorure d’hydrogène (HCl) se forme par hydrolyse.

Un joint défectueux est à l’origine du rejet de fumerolles détectées par le système de caméra du site, nécessitant son remplacement et la purge de la canalisation. Les opérateurs interviennent sous appareil respiratoire isolant, avec du personnel de soutien aspergeant la zone de mousse pour limiter les fumées. Lors de ces opérations, de l’humidité entrée dans la conduite en légère dépression participe à la formation de croûtes d’oxychlorure qui gêne la vidange de la conduite et le décollement du joint, générant ainsi un important dégagement de fumées blanches. Cependant, le réseau de détecteurs présent sous le vent de la fuite ne mesurera pas de concentrations suffisamment élevées pour présenter un risque, le détecteur situé dans l’atelier à 10 m de la fuite mesurant une concentration maximale de 19 ppm de HCl.