Pollution
Humain
Environnement
Economique

A la suite de la détection d’odeur de fioul provenant des égouts de la ville, les services techniques, les pompiers et la police effectuent une enquête pour en déterminer l’origine. Après vérification des niveaux de fioul de 2 cuves enterrées de 60 m³ dans un dépôt d’hydrocarbures, il est constaté qu’un écart anormal de 30 m³ sur l’une des 2 cuves permet dés lors de connaître l’origine de la pollution et d’intervenir pour effectuer le transfert du produit restant.

Le dépôt se situe en haut de la rue de la gare, juste en contrebas de la voie ferrée. La cuve incriminée est ceinturée par un mur, elle est également recouverte de terre, seul un trou d’homme reste apparent. La fuite de fioul transite par le sous-sol pour atteindre une cave sur le bas de la rue et le réseau d’égouts dans un puits captant les rejets de l’hôpital, la 1ère résurgence se situe à un niveau de 7 m inférieur à la position de la cuve incriminée, la 2ème étant à 4 m sous le niveau de la cave polluée.

Le fioul chemine ensuite vers le DOUBS sur lequel les pompiers installent un barrage. Les services de la mairie dépêchent une société privée pour pomper le fioul retenu sur le DOUBS et dans la cave. A la demande de l’inspection des installations classées, le secteur ceinturant les cuves de fioul est recouvert d’un film étanche pour éviter tout mouvement ou entraînement de liquide dû aux eaux de pluies. Par ailleurs, l’exploitant déclare à l’inspection des installations classées qu’il n’a pas éprouvé ses citernes de stockage depuis 1997 et qu’il ignorait cette obligation.